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Daniel Bonnin, curé de Smarves, mort en déportation

1 mars 2021

L’Abbé Daniel Bonnin, curé de Smarves depuis 1938, entre dans le réseau de résistance de Louis Renard en 1942. Il est arrêté lors du démantèlement du groupe le 30 septembre 1942 par la gestapo poitevine. Déporté en Allemagne en février 1943, il connait différents camps concentrationnaires, pénitenciers et autres centres de travail forcé. Il tente de résister aux humiliations et à la violence des geôliers et est considéré comme directeur spirituel par ses camarades de captivité. Il paye de sa vie ces actes de résistance le 4 avril 1945.

Camps de la mort Eglise Réseau Louis Renard Résistance

Geneviève Pauquet – Auschwitz matricule 31794, une des deux survivantes des 230 femmes résistantes du convoi du 24 janvier 1943

23 mai 2015

Geneviève Pauquet, est née en 1922 en Pologne. Elle arrive avec ses parents ouvriers agricoles en 1927 dans la région parisienne.
En 1942, elle travaille dans une petite entreprise de postes radio à Paris. Son patron qui répare des postes émetteurs pour la Résistance est dénoncé. Elle-même, qui les livrent, est arrêtée par la Gestapo le 7 novembre 1942.
Depuis 2000, elle réside à Poitiers.

Itinéraires Résistance

Irène Bruneau, déportée et les familles engagées dans la Résistance dès les années 1940 à Archigny (Vienne)

28 janvier 2013

Léon Bruneau, de la classe 1907, est rappelé sous les drapeaux par le décret de mobilisation du 1er août 1914, et participe à la campagne contre l’Allemagne. Blessé dans la Meuse le 25 aout 1915, par une balle à la main droite et à la cuisse, il est amputé d’un pouce et maintenu jusqu’au 4 juillet 1917(1). Dès son retour, il fonde une famille avec Irène Delaveaunée le 20/1/1896 à La Roche-Posay, et fait prospérer l’exploitation agricole de 80 hectares à Chaumont -86- Archigny. Il s’engage dans la vie associative rurale et est élu conseiller municipal d’ Archigny. Il est délégué pour administrer en 1940, la fraction en zone libre à l’ Ecole de la Croizace, antenne de la mairie d’Archigny.

Arrestations Déportés Femmes Mouvements et réseaux Résistance

Georges Angéli, un exemple de résistance à Buchenwald

1 octobre 2011

Georges Angéli, bien que pacifiste par nature, s’engagea le 18 juillet 1939 pour trois ans. En septembre éclata la « Drôle de guerre » puis vint la débâcle. Il fut embarqué pour l’Algérie sur le « Champollion ». Au cours de la traversée, il apprit le 23 juin 1940 le « cessez le feu ». Il devint alors selon son expression « militaire civil » pour terminer les deux ans de son engagement. De retour en France, il fut requis par l’organisation Todt à la Pallice en septembre 1942. Il déserta de ce travail obligatoire en avril 1943 et devint clandestin comptant rejoindre les forces combattantes par l’Espagne. Il fut arrêté le 7 mai 1943 et déporté à Buchenwald du 28 juin 1943 au 26 avril 1945. Il termina sa vie à Châtellerault et décéda en 2010.

Itinéraires Réfractaires Résistance

Paul Denis, déporté à Auschwitz, Buchenwald et Mulhausen – témoignage

7 septembre 2009

Né le 4 juillet 1920. Arrêté le 6 janvier 1944, interné à la prison de la Pierre-Levée, jugé par le tribunal spécial qui le condamne à un an de prison il est transféré à la prison de Blois puis au camp d’internement de Compiègne. Il est déporté ensuite à Auschwitz-Birkenau le 27 avril 1944 où il est enregistré sous le n° matricule 185434 tatoué sur l’avant-bras gauche. Le 12 mai il est transféré d’Auschwitz à Buchenwald où il arrive le 14 mai. En septembre-octobre, transfert à Mulhausen. Le 4 avril 1945 retour à Buchenwald où il sera libéré.

Camps de la mort Témoignages Travail dans l’univers concentrationnaire nazi

Marcel Couradeau, déporté à Sachsenhausen – Témoignage

7 septembre 2009

Marcel Couradeau est né le 12 septembre 1908 à Montmorillon. Employé au tri postal de Poitiers, il est arrêté le 23 juin 1941 avec 31 de ses camarades hommes et femmes de la Vienne. Tous sont internés dans un premier temps à la caserne de la Chauvinerie à Poitiers, occupée par l’armée allemande. Transféré au camp d’internement de Compiègne, il est déporté le 24 janvier 1943 au camp de Sachsenhausen d’où il sera libéré le 25 avril 1945. Le texte qui suit, extraits de son témoignage  » Ma déportation », apporte un éclairage supplémentaire sur le « travail dans l’univers concentrationnaire nazi ».

Camps de la mort Témoignages Travail dans l’univers concentrationnaire nazi

Témoignage de Monsieur Henri Auroux.

7 septembre 2009

Henri Auroux (1901 – 1947), arrêté en 1942 pour son appartenance au réseau Louis Renard, fut libéré en juin 1945.
Il a raconté ses 33 mois de captivité dans : « Un parmi tant d’autres ».
Voici un extrait de son récit qui relate la vie des déportés « N.N. » (Nacht und Nebel, Nuit et Brouillard) au camps d’extermination d’Hinzert, du 18 février au 19 avril 1943 :

Travail dans l’univers concentrationnaire nazi