Témoignage d’Henri RENOLLEAU, compagnon de cellule de Emile-Paul MADELRIEU
20 juin 2022
Henri Renolleau, greffier au Tribunal de commerce de Poitiers fait une déclaration devant la Commission d’épuration du CDL en la séance du 19 octobre 1944.
20 juin 2022
Henri Renolleau, greffier au Tribunal de commerce de Poitiers fait une déclaration devant la Commission d’épuration du CDL en la séance du 19 octobre 1944.
19 juin 2017
Voici deux témoignages concernant les évènements qui se sont passés le 12 août 1944 à Sanxay.
Ce jour là, une colonne allemande de répression des maquis, partie de Niort, occupa dans l’après-midi le village de Sanxay à la recherche des chefs et des résistants du maquis Maurice, prenant les hommes en otages et menaçant le village de représailles. La population éprouva de longues heures d’angoisse, que la connaissance du drame d’Oradour-sur-Glane quelques semaines plus tôt accentuait. Les troupes allemandes repartirent le soir même pour Niort, sans exactions majeures mais en emmenant des suspects et des otages qui furent libérés environ deux semaines plus tard lors du départ définitif des troupes allemandes.
24 novembre 2016
Ce témoignage retrouvé dans les papiers de famille de Mme Auneau – Guignet (petite-fille d’Alphonse Guignet) a été recueilli en octobre 1944 pour préciser les causes du décès d’Alphonse Guignet, mort le 15 août 1944 à la prison de la Pierre Levée et servir vraisemblablement à l’établissement de son dossier d’interné résistant.
2 octobre 2016
Le 19 novembre 2015, Pascale Froment et Pascal Fouché sont venus à Poitiers présenter le Journal (1939-1944) de Maurice Garçon devant le public de l’Institut Jacques Cartier. Tout à fait à la fin du temps consacré aux questions, un monsieur assis au second rang, Robert CUQ, bien connu des Poitevins, se leva, et interrogea les orateurs : « est-ce que Me Garçon parle dans son Journal des quatre jeunes gens que les Allemands alignèrent, le 24 août 1944, le long du mur de l’abbaye de Ligugé pour les fusiller ? J’étais l’un d’eux ».
21 mars 2014
Le Maquis Charles (secteur D de Vienne-sud à Champagné St Hilaire)
C’est en janvier 1944 que Charles PETIGNAT constitua avec un groupe de « réfractaires » cachés dans la région depuis le mois d’août 1943 son groupe de Résistants de Champagné Saint Hilaire. Il s’adjoint Georges PONSONNET avec qui il a fait connaissance au début de 1941 et qu’il avait chargé de constituer une « sizaine » à Champagné.
11 février 2012
Je m’appelle René Joly, je suis né le 27 juillet 1923, à Saint-Savin, dans la Vienne. J’ai été à l’école à Saint-Pierre-de-Maillé, où mon père était facteur. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, j’habitais à Saint-Savin chez ma grand-mère, tandis que mes parents s’étaient installés à Champagné-Saint-Hilaire.
11 février 2012
Je m’appelle Robert Decarpentrie, je suis né le 1er janvier 1925 dans le Nord-Pas-de-Calais. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a commencé je vivais dans la banlieue d’Arras avec ma mère, mon grand frère et ma petite sœur ; mon père étant décédé très jeune à la mine.
19 janvier 2012
Je m’appelle Huguette Civet, je suis née le 12 mai 1920 à Châtellerault. Jeune fille j’ai toujours souhaité devenir infirmière. Mais à l’époque les études coûtaient cher et ma mère n’avait pas les moyens de me les payer. Au milieu des années 1930 je suis partie rejoindre mon frère à Paris où j’ai trouvé un emploi comme vendeuse dans une épicerie. Le soir je suivais des cours pour apprendre l’anglais et obtenir mon diplôme d’infirmière. Grâce à mon travail, je rencontrais beaucoup de monde, dont des anciens combattants de la Guerre de 14-18, qui m’ont invitée à assister à leurs réunions. Je suis devenue une de leur déléguée et je portais ainsi des convocations pour eux. J’étais choquée par l’esprit pacifiste qui régnait à l’époque en France et qui aveuglait le pays face à la menace qui grandissait en Allemagne nazie. J’étais certaine qu’Hitler allait attaquer la France.
19 janvier 2012
Je m’appelle Henri Martin, je suis né le 11 décembre 1921 à Poitiers. Après mon Certificat d’études primaires, j’ai fait deux ans d’apprentissage dans l’alimentaire. Au moment où a éclaté la Seconde Guerre mondiale, j’étais un jeune commis dans une épicerie rue Carnot à Poitiers. En 1941-1942, les réseaux de résistance étaient peu connus, il fallait avoir des relations et être informé pour participer à une action de résistance. Par ailleurs, l’occupant allemand avait besoin de travailleurs pour soutenir son effort de guerre et recrutait en territoire conquis. L’Allemagne sollicita d’abord des volontaires, mais cette demande se solda par un échec. Nous vivions alors dans la crainte d’être raflés par les Allemands, soit parce qu’un acte de résistance avait été commis ou pour nous envoyer travailler en Allemagne. C’est pourquoi, durant l’été 1942, j’ai d’abord décidé de me cacher quelque temps à la campagne, à Saint-Georges-les-Baillargeaux.
19 janvier 2012
Je m’appelle Henri Chartier, je suis né le 5 avril 1923 à Vernon, situé à une vingtaine de kilomètres de Poitiers. Après avoir obtenu mon Certificat d’études primaires, j’étais apprenti vendeur en tissus dans un magasin à Poitiers. Je logeais alors chez un oncle et une tante. Suite à la signature de l’armistice en juin 1940, après la défaite de l’armée française, le tracé de la ligne de démarcation coupait le département de la Vienne en deux, notamment ma petite commune natale, Vernon. Tous les quinze jours environ j’allais rendre visite à mes parents qui habitaient toujours Vernon, où ils étaient employés dans la propriété de Mme Orillard, au lieu dit La Ronde, qui se trouvait en zone occupée à 2 kilomètres de la ligne de démarcation.