Nos publications

Irène Bruneau, déportée et les familles engagées dans la Résistance dès les années 1940 à Archigny (Vienne)

28 janvier 2013

Léon Bruneau, de la classe 1907, est rappelé sous les drapeaux par le décret de mobilisation du 1er août 1914, et participe à la campagne contre l’Allemagne. Blessé dans la Meuse le 25 aout 1915, par une balle à la main droite et à la cuisse, il est amputé d’un pouce et maintenu jusqu’au 4 juillet 1917(1). Dès son retour, il fonde une famille avec Irène Delaveaunée le 20/1/1896 à La Roche-Posay, et fait prospérer l’exploitation agricole de 80 hectares à Chaumont -86- Archigny. Il s’engage dans la vie associative rurale et est élu conseiller municipal d’ Archigny. Il est délégué pour administrer en 1940, la fraction en zone libre à l’ Ecole de la Croizace, antenne de la mairie d’Archigny.

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La ligne de démarcation dans la Vienne – Témoignage de Jeanne Thévenet-Rémondière

10 juin 2012

Le 25 juin 1940, L’Armistice Franco-Allemand tirait le rideau sur l’une des plus terribles défaites de la France. Les termes de l’acte imposé par les vainqueurs consacraient leur occupation des 2/3 du territoire Français, divisant le pays en une zone occupée par les troupes allemandes et une zone non occupée, dite « zone libre », laissée à l’administration du gouvernement français mis en place par le maréchal Philippe Pétain début juillet 1940. Les deux zones étaient séparées par une vraie frontière, nommée ligne de Démarcation, qui allait, d’est en ouest de la Suisse vers la Touraine puis du nord au sud, de la Touraine à l’Espagne. Dans la Vienne, elle arrivait d’Indre-et-Loire à la Haye Descartes, puis suivait la rivière « La Creuse » jusqu’à La Roche Posay. Ensuite elle traversait le département de la Vienne par Pleumartin, Archigny, Bonnes, Jardres, Tercé, Dienné, St Secondin, Saint-Martin L’Ars, Mauprevoir, entre autres communes , en tout, 17 communes dont 9 avec le chef-lieu en zone non occupée, (Z. N. O.)

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Huguette Civet, ambulancière dans l’armée de la libération – témoignage

19 janvier 2012

Je m’appelle Huguette Civet, je suis née le 12 mai 1920 à Châtellerault. Jeune fille j’ai toujours souhaité devenir infirmière. Mais à l’époque les études coûtaient cher et ma mère n’avait pas les moyens de me les payer. Au milieu des années 1930 je suis partie rejoindre mon frère à Paris où j’ai trouvé un emploi comme vendeuse dans une épicerie. Le soir je suivais des cours pour apprendre l’anglais et obtenir mon diplôme d’infirmière. Grâce à mon travail, je rencontrais beaucoup de monde, dont des anciens combattants de la Guerre de 14-18, qui m’ont invitée à assister à leurs réunions. Je suis devenue une de leur déléguée et je portais ainsi des convocations pour eux. J’étais choquée par l’esprit pacifiste qui régnait à l’époque en France et qui aveuglait le pays face à la menace qui grandissait en Allemagne nazie. J’étais certaine qu’Hitler allait attaquer la France.

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