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Tercé (86) Inauguration d’un panneau sur la ligne de démarcation 1er mai 2013

5 juin 2013

Le 1er mai 2013, le service départemental de l’ONACVG de la Vienne, en partenariat avec Tercé, a inauguré, le premier panneau d’information sur l’histoire de la ligne de démarcation dans le département. Installé le long du tracé de la ligne, près du premier bassin d’orage (sur la route de Morthemer), il s’intègre dans un projet de matérialisation de la ligne conjoint entrepris avec le service départemental de l’ONAC-VG de la Charente depuis 2010. Une plaquette, réalisée par les deux services, et distribuée pour l’occasion, vient apporter un complément d’informations sur cette histoire méconnue de la région. Cette démarche s’inscrit dans une valorisation du patrimoine historique local et vise à développer le tourisme de mémoire.

Ligne de démarcation

La ligne de démarcation dans la Vienne – Témoignage de Jeanne Thévenet-Rémondière

10 juin 2012

Le 25 juin 1940, L’Armistice Franco-Allemand tirait le rideau sur l’une des plus terribles défaites de la France. Les termes de l’acte imposé par les vainqueurs consacraient leur occupation des 2/3 du territoire Français, divisant le pays en une zone occupée par les troupes allemandes et une zone non occupée, dite « zone libre », laissée à l’administration du gouvernement français mis en place par le maréchal Philippe Pétain début juillet 1940. Les deux zones étaient séparées par une vraie frontière, nommée ligne de Démarcation, qui allait, d’est en ouest de la Suisse vers la Touraine puis du nord au sud, de la Touraine à l’Espagne. Dans la Vienne, elle arrivait d’Indre-et-Loire à la Haye Descartes, puis suivait la rivière « La Creuse » jusqu’à La Roche Posay. Ensuite elle traversait le département de la Vienne par Pleumartin, Archigny, Bonnes, Jardres, Tercé, Dienné, St Secondin, Saint-Martin L’Ars, Mauprevoir, entre autres communes , en tout, 17 communes dont 9 avec le chef-lieu en zone non occupée, (Z. N. O.)

Arrestations Femmes Ligne de démarcation Passeurs Résistance

La ligne de démarcation dans la Vienne

3 septembre 2009

La ligne de démarcation a changé le comportement des Français. C’est ainsi que les frontaliers de la zone occupée, pour améliorer le régime de restrictions mis en place par l’occupant, passaient en « zone nono » pour se ravitailler. Cette zone non occupée, symbole de liberté, était également le passage obligé de ceux qui voulaient s’affranchir des nouvelles lois de « l’occupation », résistants, prisonniers évadés, aviateurs alliés abattus ou juifs qui voulaient fuir la persécution. Devant les difficultés croissantes pour obtenir un laissez-passer, un « ausweiss », le passage clandestin de la ligne s’organisa et prit peu à peu une ampleur importante. Aussi le 29 avril 1941 parut au journal officiel une ordonnance du Militarbefelhshaber in Frankreich durcissant les modalités de passage et punissant les contrevenants de travaux forcés. Le rôle des passeurs devint alors primordial mais dangereux. Certains ne se firent jamais connaître alliant ainsi l’humilité à leur courage car ils risquaient leur vie au cours des passages, voire la déportation, en cas de dénonciation.

Ligne de démarcation