La stèle de la Liberté

La stèle de la Liberté a été érigée le 28 mai 1995 à l’initiative des enfants et petits-enfants de résistants en reconnaissance aux hommes et aux femmes qui n’ont pas accepté la défaite militaire de 1940, l’occupation du territoire national par l’Allemagne nazie et l’idéologie fasciste.

Stèle de la Liberté

La forme de la stèle évoque « la flamme de la Liberté » qui vacille sans jamais s’éteindre.
Sur le dos de la stèle est inscrit le nom du chef du maquis de la forêt de St-Sauvant, Marcel Papineau alias capitaine Bernard, tué ici-même en tentant de rejoindre ses compagnons d’arme encerclés dans la forêt par des éléments de la Wehrmacht, du S.D. (police de sécurité) et des miliciens.
Sur la face de la stèle est inscrite la dernière strophe du poème « Liberté » de Paul Eluard, symbole du combat mené par la Résistance.
La vocation de la stèle de la Liberté, en hommage à la Résistance, est de transmettre aux jeunes générations l’exemple de femmes et d’hommes déterminés à défendre la démocratie, la liberté, les droits et la dignité de l’homme, valeurs universelles de l’humanisme, afin qu’ils soient pour eux des références dans leur vie de citoyen.
La stèle de la Liberté participe à la diffusion de l’idée fondatrice de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, proclamée par l’*UNESCO et adoptée à Paris le 10 décembre 1948, qui stipule dans l’article premier que : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

UNESCO : Organisme international créé après la seconde Guerre Mondiale, le 4 novembre 1946, par les Alliés, pour promouvoir la Paix dans le monde par l’éducation, la science, la culture.