Robert Decarpentrie, résistant – témoignage

11 février 2012

Je m’appelle Robert Decarpentrie, je suis né le 1er janvier 1925 dans le Nord-Pas-de-Calais. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a commencé je vivais dans la banlieue d’Arras avec ma mère, mon grand frère et ma petite sœur ; mon père étant décédé très jeune à la mine.

Maquis Témoignages

Capitaine Marcel Robichon du maquis Vauquois/Alsace – Combattant des trois guerres

28 janvier 2012

Né en août 1894, Marcel ROBICHON passe sa jeunesse à ADRIERS dans le Sud-Vienne où, après quelques années en internat à Poitiers, il revient travailler avec ses parents dans la ferme et l’exploitation forestière. Enfant espiègle, adolescent appréciant la vie et la liberté, il se forge une idée de l’existence dans le travail mais aussi avec les distractions offertes aux jeunes en ce début de siècle.

Itinéraires de Résistants locaux Maquis

Huguette Civet, ambulancière dans l’armée de la libération – témoignage

19 janvier 2012

Je m’appelle Huguette Civet, je suis née le 12 mai 1920 à Châtellerault. Jeune fille j’ai toujours souhaité devenir infirmière. Mais à l’époque les études coûtaient cher et ma mère n’avait pas les moyens de me les payer. Au milieu des années 1930 je suis partie rejoindre mon frère à Paris où j’ai trouvé un emploi comme vendeuse dans une épicerie. Le soir je suivais des cours pour apprendre l’anglais et obtenir mon diplôme d’infirmière. Grâce à mon travail, je rencontrais beaucoup de monde, dont des anciens combattants de la Guerre de 14-18, qui m’ont invitée à assister à leurs réunions. Je suis devenue une de leur déléguée et je portais ainsi des convocations pour eux. J’étais choquée par l’esprit pacifiste qui régnait à l’époque en France et qui aveuglait le pays face à la menace qui grandissait en Allemagne nazie. J’étais certaine qu’Hitler allait attaquer la France.

Femmes Les Forces Francaises Libres Témoignages

Henri Martin, combattant de l’armée de la libération – témoignage

19 janvier 2012

Je m’appelle Henri Martin, je suis né le 11 décembre 1921 à Poitiers. Après mon Certificat d’études primaires, j’ai fait deux ans d’apprentissage dans l’alimentaire. Au moment où a éclaté la Seconde Guerre mondiale, j’étais un jeune commis dans une épicerie rue Carnot à Poitiers. En 1941-1942, les réseaux de résistance étaient peu connus, il fallait avoir des relations et être informé pour participer à une action de résistance. Par ailleurs, l’occupant allemand avait besoin de travailleurs pour soutenir son effort de guerre et recrutait en territoire conquis. L’Allemagne sollicita d’abord des volontaires, mais cette demande se solda par un échec. Nous vivions alors dans la crainte d’être raflés par les Allemands, soit parce qu’un acte de résistance avait été commis ou pour nous envoyer travailler en Allemagne. C’est pourquoi, durant l’été 1942, j’ai d’abord décidé de me cacher quelque temps à la campagne, à Saint-Georges-les-Baillargeaux.

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Henri Chartier, combattant de l’armée de la libération – témoignage

19 janvier 2012

Je m’appelle Henri Chartier, je suis né le 5 avril 1923 à Vernon, situé à une vingtaine de kilomètres de Poitiers. Après avoir obtenu mon Certificat d’études primaires, j’étais apprenti vendeur en tissus dans un magasin à Poitiers. Je logeais alors chez un oncle et une tante. Suite à la signature de l’armistice en juin 1940, après la défaite de l’armée française, le tracé de la ligne de démarcation coupait le département de la Vienne en deux, notamment ma petite commune natale, Vernon. Tous les quinze jours environ j’allais rendre visite à mes parents qui habitaient toujours Vernon, où ils étaient employés dans la propriété de Mme Orillard, au lieu dit La Ronde, qui se trouvait en zone occupée à 2 kilomètres de la ligne de démarcation.

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Extraits du programme du Conseil National de la Résistance

4 octobre 2011

Dès son arrivée à Paris, le général de Gaulle, président du gouvernement provisoire de la République, fut reçu à l’Hôtel de Ville par le Conseil National de la Résistance.
Solennellement le programme d’action de ces hommes qui portèrent la lourde responsabilité de constituer, dans la période de clandestinité et d’illégalité, l’Organisme Suprême de la Résistance Française, fut remis au chef du gouvernement.
Le programme du Conseil National de la Résistance fut unanimement adopté par tous ses membres, le 17 mai 1943, en pleine lutte du peuple de France contre ses oppresseurs.

Conseil National de la Résistance (C.N.R.)

Georges Angéli, un exemple de résistance à Buchenwald

1 octobre 2011

Georges Angéli, bien que pacifiste par nature, s’engagea le 18 juillet 1939 pour trois ans. En septembre éclata la « Drôle de guerre » puis vint la débâcle. Il fut embarqué pour l’Algérie sur le « Champollion ». Au cours de la traversée, il apprit le 23 juin 1940 le « cessez le feu ». Il devint alors selon son expression « militaire civil » pour terminer les deux ans de son engagement. De retour en France, il fut requis par l’organisation Todt à la Pallice en septembre 1942. Il déserta de ce travail obligatoire en avril 1943 et devint clandestin comptant rejoindre les forces combattantes par l’Espagne. Il fut arrêté le 7 mai 1943 et déporté à Buchenwald du 28 juin 1943 au 26 avril 1945. Il termina sa vie à Châtellerault et décéda en 2010.

Itinéraires Réfractaires Résistance

Les combats de juin 1940 dans le nord-est du département de la Vienne.

27 juin 2011

Lorsque la France déclare la guerre à l’Allemagne en septembre 1939, s’il s’était trouvé quelqu’un pour dire que des combats se dérouleraient dans la Vienne, à quelques 700 km des frontières, nombre de personnes se seraient posé des questions sur l’équilibre mental de cet oiseau de mauvais augure… et pourtant c’est ce qu’il advint!

Armistice Combats