Les jeunes dans la Résistance
7 novembre 2013
Nous assimilons dans cette catégorie, les jeunes dont l’âge moyen pendant l’occupation se situait autour de vingt ans. A la libération dans notre région, ils constituaient environ 1/3 des maquis.
7 novembre 2013
Nous assimilons dans cette catégorie, les jeunes dont l’âge moyen pendant l’occupation se situait autour de vingt ans. A la libération dans notre région, ils constituaient environ 1/3 des maquis.
7 novembre 2013
L’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle depuis Londres a certainement eu une forte influence sur le comportement de mes compatriotes qui étaient encore sous le choc de la défaite. Vivant la situation créée par l’occupant, ils seront appelés ultérieurement à réagir et envisager la libération de notre territoire ; pourtant peu d’entre nous eurent la chance d’entendre ce message du général de Gaulle qui fut bien le déclencheur de la Résistance intérieure et permit de faire connaître l’existence d’une France qui n’abdiquait pas et réclamait le soutien des patriotes tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.
11 février 2012
Je m’appelle René Joly, je suis né le 27 juillet 1923, à Saint-Savin, dans la Vienne. J’ai été à l’école à Saint-Pierre-de-Maillé, où mon père était facteur. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, j’habitais à Saint-Savin chez ma grand-mère, tandis que mes parents s’étaient installés à Champagné-Saint-Hilaire.
11 février 2012
Je m’appelle Robert Decarpentrie, je suis né le 1er janvier 1925 dans le Nord-Pas-de-Calais. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a commencé je vivais dans la banlieue d’Arras avec ma mère, mon grand frère et ma petite sœur ; mon père étant décédé très jeune à la mine.
28 janvier 2012
Né en août 1894, Marcel ROBICHON passe sa jeunesse à ADRIERS dans le Sud-Vienne où, après quelques années en internat à Poitiers, il revient travailler avec ses parents dans la ferme et l’exploitation forestière. Enfant espiègle, adolescent appréciant la vie et la liberté, il se forge une idée de l’existence dans le travail mais aussi avec les distractions offertes aux jeunes en ce début de siècle.
19 janvier 2012
Je m’appelle Huguette Civet, je suis née le 12 mai 1920 à Châtellerault. Jeune fille j’ai toujours souhaité devenir infirmière. Mais à l’époque les études coûtaient cher et ma mère n’avait pas les moyens de me les payer. Au milieu des années 1930 je suis partie rejoindre mon frère à Paris où j’ai trouvé un emploi comme vendeuse dans une épicerie. Le soir je suivais des cours pour apprendre l’anglais et obtenir mon diplôme d’infirmière. Grâce à mon travail, je rencontrais beaucoup de monde, dont des anciens combattants de la Guerre de 14-18, qui m’ont invitée à assister à leurs réunions. Je suis devenue une de leur déléguée et je portais ainsi des convocations pour eux. J’étais choquée par l’esprit pacifiste qui régnait à l’époque en France et qui aveuglait le pays face à la menace qui grandissait en Allemagne nazie. J’étais certaine qu’Hitler allait attaquer la France.
19 janvier 2012
Je m’appelle Henri Martin, je suis né le 11 décembre 1921 à Poitiers. Après mon Certificat d’études primaires, j’ai fait deux ans d’apprentissage dans l’alimentaire. Au moment où a éclaté la Seconde Guerre mondiale, j’étais un jeune commis dans une épicerie rue Carnot à Poitiers. En 1941-1942, les réseaux de résistance étaient peu connus, il fallait avoir des relations et être informé pour participer à une action de résistance. Par ailleurs, l’occupant allemand avait besoin de travailleurs pour soutenir son effort de guerre et recrutait en territoire conquis. L’Allemagne sollicita d’abord des volontaires, mais cette demande se solda par un échec. Nous vivions alors dans la crainte d’être raflés par les Allemands, soit parce qu’un acte de résistance avait été commis ou pour nous envoyer travailler en Allemagne. C’est pourquoi, durant l’été 1942, j’ai d’abord décidé de me cacher quelque temps à la campagne, à Saint-Georges-les-Baillargeaux.
19 janvier 2012
Je m’appelle Henri Chartier, je suis né le 5 avril 1923 à Vernon, situé à une vingtaine de kilomètres de Poitiers. Après avoir obtenu mon Certificat d’études primaires, j’étais apprenti vendeur en tissus dans un magasin à Poitiers. Je logeais alors chez un oncle et une tante. Suite à la signature de l’armistice en juin 1940, après la défaite de l’armée française, le tracé de la ligne de démarcation coupait le département de la Vienne en deux, notamment ma petite commune natale, Vernon. Tous les quinze jours environ j’allais rendre visite à mes parents qui habitaient toujours Vernon, où ils étaient employés dans la propriété de Mme Orillard, au lieu dit La Ronde, qui se trouvait en zone occupée à 2 kilomètres de la ligne de démarcation.
4 octobre 2011
Dès son arrivée à Paris, le général de Gaulle, président du gouvernement provisoire de la République, fut reçu à l’Hôtel de Ville par le Conseil National de la Résistance.
Solennellement le programme d’action de ces hommes qui portèrent la lourde responsabilité de constituer, dans la période de clandestinité et d’illégalité, l’Organisme Suprême de la Résistance Française, fut remis au chef du gouvernement.
Le programme du Conseil National de la Résistance fut unanimement adopté par tous ses membres, le 15 mars 1944, en pleine lutte du peuple de France contre ses oppresseurs.
4 octobre 2011
« On veut bien se battre, on veut bien mourir, mais on veut savoir pourquoi » déclarèrent ceux qui dès 1940 et ils n’étaient guère nombreux à cette époque, avaient décidé sciemment de s’engager dans la résistance au péril de leur vie.