L’école publique en 1943
6 avril 2019
Évoquer les écoliers de la « Communale » en 1943, c’est opposer la rigueur d’un pouvoir pétainiste, déterminé à détruire l’école de la République, à la banalité insouciante et routinière d’une vie d’écolier.
6 avril 2019
Évoquer les écoliers de la « Communale » en 1943, c’est opposer la rigueur d’un pouvoir pétainiste, déterminé à détruire l’école de la République, à la banalité insouciante et routinière d’une vie d’écolier.
4 février 2019
De 1939 à 1945, la Vienne a été un département d’accueil pour les réfugiés en provenance des secteurs les plus menacés de France : Moselle, littoral atlantique, Manche et Calvados, région du Nord et de l’Est de la France, Paris. S’y sont ajoutées des personnes de la Vienne même déplacées suite à des bombardements ou à titre de précaution.
24 septembre 2018
De septembre 1939 à septembre 1940, entre 55 000 et 60 000 Mosellans ont trouvé refuge dans le département, conséquence d’un exode coordonné par la France, qui avait établi une zone rouge, après l’invasion de la Pologne par les armées du IIIe Reich.
23 avril 2018
Lorsque le 3 septembre 1939 le gouvernement français indécis déclare la guerre à l’Allemagne suite à l’invasion par cette dernière de la Pologne, deux stratégies vont s’affronter. Le commandement français, encore imprégné de la guerre 1914-1918, en ayant construit la ligne Maginot et fortifié des places fortes, reste convaincu d’une guerre de position où l’on attendra l’ennemi. Les stratèges allemands prônent une guerre mobile en produisant chars d’assaut et avions pour surprendre, encercler et pilonner l’ennemi.
3 juillet 2017
Edwige, Jules et Marcel Marx, Mosellans juifs de Sierck les Bains, se sont réfugiés à St Georges les Baillargeaux de septembre 1939 à janvier 1944. Craignant pour leur sécurité, ils sont accueillis par une habitante de Tercé, Marie Chagnon qui les héberge jusqu’en septembre 1944 ; elle les sauve ainsi de la rafle du 31 janvier 1944 et de la déportation.
3 juillet 2017
Famille juive de Tunisie ayant opté pour la nationalité française en 1926, installée à Paris en 1934, les Guez ont été sauvés des persécutions nazies par deux passeurs de la Vienne et ont fourni deux recrues aux armées combattant pour une France libre.
19 juin 2017
Voici deux témoignages concernant les évènements qui se sont passés le 12 août 1944 à Sanxay.
Ce jour là, une colonne allemande de répression des maquis, partie de Niort, occupa dans l’après-midi le village de Sanxay à la recherche des chefs et des résistants du maquis Maurice, prenant les hommes en otages et menaçant le village de représailles. La population éprouva de longues heures d’angoisse, que la connaissance du drame d’Oradour-sur-Glane quelques semaines plus tôt accentuait. Les troupes allemandes repartirent le soir même pour Niort, sans exactions majeures mais en emmenant des suspects et des otages qui furent libérés environ deux semaines plus tard lors du départ définitif des troupes allemandes.
24 novembre 2016
André Halimi fait état, pendant cette période, de millions de dénonciations de Français concernant d’autres Français, ce qui est consternant mais révélateur d’attitudes menaçantes dont il fallait se méfier.
Ouvrages, témoignages patiemment recueillis ainsi que l’ouverture aujourd’hui des archives au public permettent de mieux comprendre ce climat d’insécurité dans lequel vivaient ceux qui avaient choisi de résister.
2 octobre 2016
Le 19 novembre 2015, Pascale Froment et Pascal Fouché sont venus à Poitiers présenter le Journal (1939-1944) de Maurice Garçon devant le public de l’Institut Jacques Cartier. Tout à fait à la fin du temps consacré aux questions, un monsieur assis au second rang, Robert CUQ, bien connu des Poitevins, se leva, et interrogea les orateurs : « est-ce que Me Garçon parle dans son Journal des quatre jeunes gens que les Allemands alignèrent, le 24 août 1944, le long du mur de l’abbaye de Ligugé pour les fusiller ? J’étais l’un d’eux ».
25 octobre 2015
Certains chants sont autant de cicatrices indélébiles dans l’esprit, d’autres au contraire remontent en soi comme un vin de vigueur.