Témoignage d’Henri RENOLLEAU, compagnon de cellule de Emile-Paul MADELRIEU
20 juin 2022
Henri Renolleau, greffier au Tribunal de commerce de Poitiers fait une déclaration devant la Commission d’épuration du CDL en la séance du 19 octobre 1944.
20 juin 2022
Henri Renolleau, greffier au Tribunal de commerce de Poitiers fait une déclaration devant la Commission d’épuration du CDL en la séance du 19 octobre 1944.
18 mai 2022
Si à la fin du mois d’août 1944, le département de la Vienne est encore loin des zones de front, où s’affrontent les armées allemandes et alliées, la Vienne va se retrouver en quelques jours, au cœurs d’un important mouvement de troupes, le repli du 64e corps d’armée allemand et des actions de combat visant à l’entraver, menées par les maquis locaux et l’aviation alliée.
1 mars 2021
L’Abbé Daniel Bonnin, curé de Smarves depuis 1938, entre dans le réseau de résistance de Louis Renard en 1942. Il est arrêté lors du démantèlement du groupe le 30 septembre 1942 par la gestapo poitevine. Déporté en Allemagne en février 1943, il connait différents camps concentrationnaires, pénitenciers et autres centres de travail forcé. Il tente de résister aux humiliations et à la violence des geôliers et est considéré comme directeur spirituel par ses camarades de captivité. Il paye de sa vie ces actes de résistance le 4 avril 1945.
28 décembre 2020
Polonais de confession juive émigrés en France dans les années 1920, naturalisés français en 1932, les Rakowicz se sentent menacés à Paris en 1941 et décident de partir en zone non occupée. Après un long périple, ils arrivent à Lussac-les-Châteaux (Vienne) où un fils, Salomon, s’enrôle dans le maquis Masier. Son père est une victime civile du combat du 25 juillet 1944.
13 août 2019
L’histoire des mouvements de résistance dans le Loudunais est méconnue. On la résume en général au seul maquis de Scévolles d’août 1944. Les choses ne sont pas aussi simples. Un seul bref exemple : L’action des docteurs André Colas et André Chauvenet qui, dès 1940, font, avec leurs moyens d’alors, actes de résistance reconnus et efficaces. André Colas sera encore présent à la libération de Loudun quatre ans plus tard. André Chauvenet ne reviendra du camp de concentration de Radeberg qu’en 1945. Nous présentons deux mouvements sont nés dans deux bourgs distants d’une douzaine de kilomètres : Monts-sur-Guesnes et Saint-Jean-de-Sauves. Chronologiquement il est préférable de découvrir le texte sur les Indépendants de Scévolles avant celui-ci.
13 août 2019
L’histoire des mouvements de résistance dans le Loudunais est méconnue. On la résume en général au seul maquis de Scévolles d’août 1944. Les choses ne sont pas aussi simples. Un seul bref exemple : L’action des docteurs André Colas et André Chauvenet qui, dès 1940, font, avec leurs moyens d’alors, actes de résistance reconnus et efficaces. André Colas sera encore présent à la libération de Loudun quatre ans plus tard. André Chauvenet ne reviendra du camp de concentration de Radeberg qu’en 1945.
7 août 2019
Le secteur châtelleraudais a été particulièrement ponctionné par les mesures du Service du travail obligatoire en Allemagne en raison de la présence de la manufacture d’armes : plus de 1000 ouvriers ont été transférés vers les usines du Reich pour remplacer les Allemands envoyés au front. Colbert Lebeau, employé de banque, fait partie des requis. En tant que membre de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), il pense pouvoir aider les autres jeunes travailleurs à pratiquer leur engagement. Mais il subit le coup d’un décret nazi qui le condamne pour subversion à la déportation. Il ne reviendra pas. Reconnu par le pape comme Martyr du XXe siècle en 2000, son dossier fait l’objet d’une procédure de béatification.
12 juillet 2019
La barbare répression dont a fait preuve l’Allemagne nazie aboutira de novembre 1945 à octobre 1946 au procès de Nuremberg où sera évoquée, pour la première fois, la notion de crime de guerre contre l’humanité.
20 mai 2019
L’été 1944 est des plus meurtriers pour ces enfants victimes du fanatisme sans limite des SS, et de l’efficace obéissance de la Wehrmacht.
Le 6 juin les Alliés débarquent en Normandie et la Résistance française applique le « Plan vert » pour retarder par des sabotages et des embuscades les convois allemands montant au front. Des mesures de représailles sont alors prises par les Allemands.
23 avril 2018
Lorsque le 3 septembre 1939 le gouvernement français indécis déclare la guerre à l’Allemagne suite à l’invasion par cette dernière de la Pologne, deux stratégies vont s’affronter. Le commandement français, encore imprégné de la guerre 1914-1918, en ayant construit la ligne Maginot et fortifié des places fortes, reste convaincu d’une guerre de position où l’on attendra l’ennemi. Les stratèges allemands prônent une guerre mobile en produisant chars d’assaut et avions pour surprendre, encercler et pilonner l’ennemi.